Notre cerveau produit un mélange d’hormones : dopamine, endorphines, sérotonine, ocytocine qui nous permettent d’être détendu après un orgasme. C’est une véritable sensation de bien-être qui nous envahit et nous fait vibrer ! Cette euphorie peut s’expliquer par l’activation d’une zone du cerveau (le système de récompense) qui est également impliquée dans toute source de plaisir  et la dépendance aux drogues. L’hormone de la motivation, la dopamine, joue aussi un rôle, car elle nous motive à avoir à nouveau des relations sexuelles. L’orgasme n’est pas seulement un plaisir physique, il a de multiples vertus tant pour le corps que pour l’esprit. 

Seul ou en couple, l’orgasme a des bienfaits inattendus pour l’esprit et le corps. Il soulage les douleurs liées aux règles de la femme, il nous aide à mieux dormir, et d’autres avantages encore. Cela dit sachons que le plaisir peut être atteint autrement que par la jouissance, et l’orgasme ne définit pas la qualité et l’intensité d’une relation sexuelle.

1. L’orgasme pour soulager les migraines 

L’orgasme aide à soulager les maux de tête. En 2013, une étude a révélé que 6 rapports sexuels sur 10 contribuent à soulager les migraines. Selon les chercheurs, le plaisir déclenche une énorme production d’endorphines, également appelées « hormones du bonheur », qui agissent comme la morphine. Les orgasmes peuvent aider à réduire l’intensité des migraines. 

• Voir la vie en rose, lutter contre la douleur 

Les endorphines, ces molécules du plaisir, comme la sérotonine, provoquent ce délicieux état de bien-être, cet état de plénitude, après l’acte sexuel. Elles sont parfaites pour combattre les humeurs maussades ! De plus, les endorphines sont des analgésiques naturels car elles se lient aux récepteurs opiacés du cerveau, qui sont impliqués dans les circuits de la douleur et ont des effets calmants… Et pourquoi pas ne pas conseiller alors un moment coquin lorsqu’on a mal au ventre ou à la tête. 

2. L’orgasme pour soulager le stress

L’orgasme conduit à une relaxation naturelle. Quelques instants après l’orgasme, notre cerveau produit de la dopamine, une hormone de récompense qui régule la surcharge d’adrénaline et de cortisol dû au stress. Logiquement, l’orgasme a donc des propriétés anti-stress.

En ralentissant la sécrétion de cortisol, l’ocytocine aide à réduire l’anxiété et le stress, deux facteurs qui peuvent exacerber la douleur.  On se masturbe pour se détendre et évacuer le stress n’est-ce pas ?

• Combattre l’anxiété et le stress 

L’ocytocine est un élément majeur lorsqu’il y a orgasme : l’hormone de l’attachement crée un lien entre des amants satisfaits. Si elle nous permet de bien nous sentir, d’être relaxe, il y a nécessairement des effets atténuants sur le stress, l’anxiété, et l’agressivité. 

3. L’orgasme pour soulager le nez bouché

L’orgasme est-il le nouveau remède contre la congestion nasale ? C’est en tout cas ce que révèle une étude, l’orgasme serait aussi efficace que certains médicaments pour soulager le nez bouché.

Les chercheurs ont recruté 18 couples hétérosexuels qui n’ont aucun problème de nez bouché. Les couples ont testé leur fonction nasale avant et après l’orgasme, en utilisant une échelle d’auto-évaluation ainsi qu’un appareil qui mesure le débit nasal. Le lendemain, le même test a été effectué après que différents couples aient utilisé le spray nasal. Il s’avère que la respiration nasale de différents couples s’est autant améliorée après l’orgasme qu’après l’utilisation d’un spray nasal décongestionnant. Il semble que de nouvelles études plus approfondies devront être menées pour confirmer cette étude, ainsi que pour voir si la masturbation peut aboutir aux mêmes résultats.

4. L’orgasme pour aider à trouver le sommeil

C’est grâce aux hormones secrétées lors de l’extase, notamment l’ocytocine, que nous parvenons plus facilement à trouver le sommeil et à avoir des nuits qui requinquent. Avez-vous remarqué que le sommeil vient facilement après un orgasme, après un rapport sexuel ou une masturbation ?

5. L’orgasme, notre antidouleur naturel

Grâce à un déferlement d’endorphines, la jouissance sexuelle jouerait un rôle modulateur sur notre gestion du ressenti des douleurs légères à modérées. Nombreuses sont les femmes qui disent se masturber pour soulager des règles douloureuses. 

6. L’orgasme, bon pour le cœur

Les orgasmes ont des effets bénéfiques sur notre état de santé notamment sur le cœur. En 2002, par exemple, une étude menée sur 914 hommes, révèle que ceux qui avaient le plus régulièrement des rapports sexuels diminuaient leur risque d’avoir une maladie cardiaque fatale. Une autre étude révélait qu’avoir des orgasmes 3 fois par semaine réduisait à 50% le risque de maladies cardiovasculaires.

7. L’orgasme, c’est le secret de la jeunesse

D’après des études voici ce que nous gagnons en faisant l’amour et en ayant un orgasme le matin : booster notre cerveau, optimisme, entretenir un taux constant de testostérone dans notre organisme et augmenter notre capital jeunesse. Il semblerait que faire l’amour est une vraie cure de jouvence.

8. L’orgasme pour maintenir sa confiance en soi

L’orgasme permet de se sentir bien, fait du bien à notre moral, il nous permet de nous libérer de tout ce qui nous oppresse, de lâcher-prise. On gagne en assurance, on a confiance en soi lorsqu’on a une vie sexuelle épanouissante.

9. L’orgasme réduirait les risques de cancer du sein et de la prostate 

L’hormone libérée lors de l’orgasme par la femme, l’ocytocine, contribuerait à réduire les risques de cancer du sein. Cette hormone permettrait la limitation de la prolifération des cellules cancéreuses du sein. De la même façon, avoir fréquemment des éjaculations (3 fois par semaine) mettrait les hommes à l’abri du cancer de la prostate.

Vu tous les effets bénéfiques de l’orgasme sur notre organisme, on en vient à dire qu’il ne sert à rien de simuler l’orgasme. Il faut juste prendre son pied.

En 2013, une étude a montré que l’on sait généralement avec précision après une relation sexuelle si son partenaire est satisfait ou non. En effet, sur les 84 couples qui participaient à cette étude, la majorité des personnes pouvaient dire si leur partenaire avait pris du plaisir ou non après l’acte sexuel.  N’oublions pas qu’il s’agit de se faire plaisir, d’en donner et d’en recevoir. N’en faisons pas une course à l’orgasme.